Duo 3 (2023) – Bilan Australie
👉 – Le contexte
Du 10 mars au 04 Avril 2023 nous avons découvert l’Australie pour la 4ème étape de l’Odyssée Managériale.
Et quelle étape ! Ce pays situé à 17 000km de la France nous a réservé bien des surprises.
Pendant ces 3 semaines et demie, nous nous sommes rendus dans les villes de Sydney, Brisbane et Gold Coast. Nous avons également échangé en visioconférence avec des entreprises présentes à Melbourne.
Le rythme a été intense : découverte de 15 entreprises et rencontre de 3 experts du management.
Le pays des kangourous nous a fait vivre une expérience géniale, et nous avons hâte de vous raconter cela.
Bien que notre expérience australienne ait été extrêmement intéressante, nous savons que notre analyse de la culture australienne n’est pas exhaustive et que les exemples que nous détaillons par la suite, ne reflètent pas l’ensemble des caractéristiques du pays.
Nous avions beaucoup de choses à vous dire sur la culture australienne…alors pour faciliter la lecture, voici le plan des différents axes abordés, qui peuvent être lus indépendamment :
Bonne lecture !
👉 – Une considération importante du bien-être personnel au travail
I) Une culture amicale et détendue
Avant d’arriver en Australie, nous avions tous les deux en tête l’image d’un pays où il fait bon vivre et où l’atmosphère globale est détendue. C’est complètement vrai. Aussi bien au travail que dans la rue, les personnes semblent plus « relax ».
Par exemple, il est très courant de s’appeler par son prénom. Pas de problème pour dire « Hi Jake » à son patron en arrivant le matin. La situation est la même si Jake est une personne que l’on rencontre pour la première fois.
Cette approche plus humaine s’observe aussi dans la tenue vestimentaire sur le lieu de travail. Ian Whitworth, co-fondateur de l’entreprise Scene Change que nous avons rencontré autour d’un café à Sydney, nous en
apprend plus sur les tenues professionnelles australiennes : « Il n’est pas rare d’aller travailler en bermuda » nous dit-il, « En particulier à Brisbane, où il fait très chaud en été, il est possible de se rendre en tongs sur son lieu de travail ».
Et la photo que nous avons prise tous les 3 à la fin confirme bien cela : Ian porte une chemise à fleurs et des lunettes de soleil.
Cependant, le quartier des affaires de Sydney, lieu très international, fait exception et nous y voyons un grand nombre d’hommes et de femmes en costumes.
Autre chose que nous avons observé et qui nous a surpris : tout le monde a le sourire (vraiment !), et s’exclame de manière enjouée et dynamique. D’ailleurs, il n’est pas rare d’entendre des éclats de rires dans les open spaces. Cela ne signifie pas que les australiens ne sont pas sérieux, loin de là, mais le lieu de travail n’est pas du tout perçu comme un lieu austère ou l’expression des émotions doit être masquée.
Nous en avons fait l’expérience lors de notre rendez-vous avec Ben Cividin, responsable RH et culture d’entreprise chez Charter Hall, société de gestion d’investissements immobiliers. En effet, le lieu où nous avons fait notre rendez-vous était un grand espace ouvert et nous avons pu entendre un certain nombre de rires légers qui témoignent d’une bonne humeur générale.
On s’est senti accueillis à bras ouverts et de manière chaleureuse durant tous nos rendez-vous. Les Australiens ont tendance à exprimer leur sympathie de manière plus prononcée que nous, français. Par exemple, les personnes que nous avons rencontré nous ont souvent appelé “my friends”, “guys” ou même “mates” qui sont des synonymes du mot “amis”. En fait, le référentiel d’expression des émotions est différent du nôtre et dire “thank you sooo much” (= »merci énoormément ») lorsque l’on vous apporte un café est plutôt la norme.
La culture du surf contribue aussi à alimenter cet esprit « cool » et détendu. Certaines entreprises proposent des activités de team building surf. L’entreprise de développement de logiciels Atlassian, basée à Sydney, organise régulièrement des sorties surf pour ses employés. Ils ont même un club de surf interne appelé « The Atlassian Wavebreakers » qui organise des sessions de surf régulières.
On retrouve par exemple cette culture du surf dans une campagne de recrutement originale menée par Atlassian : un van customisé a été conduit sur toute la côte est australienne, où l’on pratique beaucoup le surf, pour mettre en avant la pratique d’autorisation à 100% du télétravail de l’entreprise. L’objectif : embaucher plus de 1000 nouveaux employés pour travailler à distance dans le domaine de la recherche et du développement.
Autre chose à savoir, le vendredi soir clôt la semaine de manière très détendue avec la (les ?) bière(s) de 17h … qui bien souvent démarre même avant. Le principe : tous les collègues de travail se réunissent au pub du coin autour d’une bière et terminent la semaine sur une note de détente. Ci-joint une photo prise un vendredi soir vers 17h dans un bar du quartier d’affaires de Sydney.
Comment ne pas non plus parler de Maud Lindley dans ce paragraphe, la fondatrice du cabinet de conseil Serendis Leadership. Maud est la première personne que nous avons rencontrée à Sydney, et elle a été particulièrement sympathique et avenante avec nous. D’ailleurs, elle n’a pas hésité une seconde à nous présenter son fils, car nous ne connaissions pas grand monde à Sydney.
II) Un bon équilibre « vie pro/vie privée » grâce au rythme de vie australien et à leur culture du résultat
Le premier jour où nous sommes arrivés en Australie, à Sydney, nous avons été surpris en trouvant tous les restaurants fermés à 21h !
En fait, les cuisines des restaurants ouvrent à 17h et ferment à 20h. Pourquoi ? Parce que les Australiens commencent leur journée bien plus tôt que nous.
Le rythme de vie est avancé de 2 ou 3 heures par rapport à ce que nous connaissons en France.
Les Australiens ont pour habitude de se lever très tôt (5h30-6h), vont ensuite souvent pratiquer leur sport (jogging, surf…) puis vont travailler. Ils arrivent généralement au travail entre 7h30 et 8h. Et tout aussi surprenant, il n’est pas non plus rare de voir des personnes effectuer un jogging à 6h le dimanche matin.
Grâce à cela, les Australiens peuvent profiter de leur fin de journée, après le travail, avec leur famille. Nous avons trouvé que cela permettait d’avoir un meilleur équilibre de vie, plus en phase avec les heures d’ensoleillement.
« Si vous partez régulièrement tôt du bureau, vos collègues se diront plutôt : comment fait-il pour être si efficace? »CHRISTOPHE HOAREAU, EY SYDNEY
Il serait inconcevable pour un Australien de rester au bureau jusqu’à 19h uniquement pour se faire bien voir. Il n’y a pas de culture du présentéisme.
Pour vérifier cette affirmation, nous sommes allés interroger un associé et une manageuse du cabinet EY : Christophe Hoareau et Alice Morillon.
Christophe est français et nous l’affirme : “Ici, à EY Sydney, la journée de travail ne termine pas après 17h”. Parfois, lorsque les périodes sont calmes, il lui arrive même de partir à 16h, et ce sans se prendre aucune remarque venant de ses collègues. En France, s’il lui arrivait de partir à 17h, il ne manquait pas d’entendre de multiples « alors, tu prends ton après-midi ? ». Ici, c’est l’inverse. Si vous partez tôt, vos collègues se diront plutôt « comment fait-il pour être si efficace dans son travail ? »
Alors, bien sûr, étant donné que Christophe exerce beaucoup de responsabilités, il lui arrive de rester plus tard au bureau, jusqu’à 20h ou plus. Mais cela signifie qu’il y a un réel besoin temporaire.
Il y a donc une vraie flexibilité au travail, car on juge bien plus le résultat que la quantité de travail effectuée.
III) L’importance du sport pour nouer du lien avec ses collègues
Pour poursuivre l’idée précédente de grande flexibilité des horaires de
travail, Alain Etchegaray, directeur général chez Sci Qual et Pacific People Solutions, une entreprise d’audit qui délivre des certifications ISO, nous certifie qu’il est tout à fait possible d’organiser son emploi du temps en fonction de ses loisirs. Si l’un des collaborateurs souhaite pratiquer du sport entre midi et 14h, il n’y a aucun problème avec ça, tant qu’il effectue son travail. Aussi, ce dernier nous affirme même qu’il n’est pas rare que des footings soient organisés à midi entre les managers et leurs équipes.
Le sport occupe une part importante de la vie dans la culture australienne. Alain nous explique qu’il y a bon nombre d’entreprises qui organisent des sorties pour aller assister à des matchs de foot ou de rugby.
Ainsi, les Australiens pratiquent le sport, mais en sont également de fervents supporters, et apprécient les jeux d’argents, notamment les paris sportifs. Il est très courant que des collègues échangent à ce propos et cela leur permet de nouer des liens d’amitié.
Sachez qu’il y a un petit couac à ce sujet : l’Australie, qui abrite moins de 0.5% de la population mondiale, possède tout de même 20 % de toutes les machines à sous disponibles sur terre … Le résultat ? Une nation qui enregistre les pires pertes moyennes au monde : environ 1 000 dollars par adulte et par an.
👉 – L’importance du respect des règles et son impact en entreprise
Sur ce dernier point, nous pensons que cela n’est pas uniquement propre à l’Australie mais à l’entièreté des pays Anglo-Saxons.
En Australie, il y a un réel respect des règles, des consignes, et de la loi en général. Les personnes respectent naturellement les règles et savent faire preuve d’un savoir-vivre remarquable. Un exemple frappant qui illustre ce propos peut s’observer sur les quais de métro ou aux arrêts de bus. Ici on attend le bus en faisant une queue en ligne droite (que tout le monde respecte !), et, lorsque le bus arrive, on laisse tout le monde descendre, puis on monte.
C’est Françoise Merit qui nous a informés de cela. Françoise est présidente des Conseillers du Commerce Extérieur de la France en Australie et également Chief Financial Officier chez Endeavour Energy. Lorsqu’elle nous a dit cela, on ne l’a pas tellement cru. Et pourtant regardez cette photo que nous avons prise à Sydney : Il n’y a pas de bousculades (peut-être quelque chose dont les Parisiens devraient s’inspirer ?) :
D’ailleurs, le non-respect des règles est très mal perçu. Il vaut mieux éviter de traverser hors des passages piétons (on vous l’assure). On nous confie même que la délation est plutôt bien vue ici. Pour preuve, de temps en temps des appels à la délation sont même lancés par les autorités, et il y a souvent des numéros verts, permettant d’appeler gratuitement pour cela. Par exemple, pendant la crise du Covid, un appel à la délation a été lancé par le gouvernement pour dénoncer les personnes qui ne respectaient pas les restrictions sanitaires.
Un autre exemple, en 2017, le service des impôts australien a envoyé à 20 000 employés une note pour les inciter à dénoncer les comportements « pas assez professionnels » de leurs collègues. « Nous sommes fiers d’avoir une force de travail qui cherche à maintenir les plus hauts niveaux d’intégrité, ce que la communauté attend d’elle. L’intégrité est l’affaire de tous » déclarent-ils.
Par ailleurs, nous avons pu constater sur plusieurs sites webs d’entreprises australiennes qu’elles affichaient une politique de favorisation de la dénonciation. Toutefois, si le gouvernement encourage les entreprises à mettre en place des dispositions pour traiter les dénonciations et protéger les dénonciateurs, seules certaines entreprises sont tenues d’avoir une politique formelle en la matière.
On comprend donc aisément qu’avec cette culture de respect des règles, la surveillance d’un supérieur hiérarchique soit moins présente que chez nous, en France. Il y a une plus grande responsabilisation de l’individu et du collectif, qui sont encouragés à se corriger d’eux-mêmes et entre eux.
👉 – Une communication directe « straight to the point »
Comme nous l’avons évoqué précédemment, les Australiens sont généralement assez détendus et sont souvent de bonne humeur. Malgré cela, il faut savoir que la communication est directe et frontale et peut surprendre plus d’un étranger. Michel Henri Carriol, l’homme qui a aidé les entreprises françaises de luxe, de parfum et de cosmétiques à s’implanter sur le marché australien nous recommande de retenir l’expression « Straigh to the point » qui est bien représentative de la façon de parler en Australie. Ici, lorsque l’on parle, on ne tourne pas autour du pot. Cela peut paraître un peu déconcertant au début, mais les australiens que nous avons rencontrés nous expliquent qu’en parlant comme ça, ils se comprennent mieux.
Anne Moal, employée dans le fond de pension Cbus Super, et qui a vécu en France, nous confie que parfois « Ce qu’on dit en France au travail à ses collègues a souvent un sens caché subtilement » , ici, pas de place aux doutes dans les échanges.
On retrouve cette mentalité « straight to the point » en réunion. Déjà, elles démarrent toutes à l’heure et tout le monde a préparé la réunion en amont. De plus, si la réunion est prévue pour une durée d’une heure, elle durera une heure. Et, s’il n’y a pas quelque chose de concret qui en ressort, un sentiment négatif sera partagé par l’ensemble des collaborateurs. Chacun doit ressortir de la réunion avec des missions claires. Durant la réunion, on se concentre sur le sujet de la réunion et on ne parle pas d’autres sujets annexes.
À savoir que le nombre de réunions en Australie est moins important qu’en France.
👉 – Un élan national vers la diversité et l’inclusion
I) Des initiatives pour favoriser la diversité
Bien que jusqu’en 1973, l’Australie était un pays ouvertement hostile aux étrangers (politique dite de « l’Australie Blanche »), c’est aujourd’hui un pays très tourné vers la diversité et l’accueil de la différence.
De plus, l’Australie est un pays du Commonwealth, et est ainsi une terre d’immigration pour des pays comme l’Inde, l’Angleterre ou l’Afrique du Sud. Aussi, la proximité géographique avec les pays asiatiques fait de l’Australie une destination d’immigration privilégiée pour l’Indonésie, la Chine ou bien la Thaïlande.
Ainsi, lors du dernier recensement de 2020, on compte 21% d’Australiens nés en Asie et au Proche Orient. Ce chiffre s’élève à 30% pour les Australiens nés en Europe. On voit donc que plus de 50% des Australiens ne sont pas nés en Australie.
Il nous a suffi de nous balader dans les rues de Sydney pour nous en rendre compte : des faciès très différents, des restaurants proposant des cuisines du monde entier (japonais, français, indien, irlandais, thaïlandais, slovaque, chinois…).
Les pratiques managériales australiennes sont très axées sur les questions d’inclusion et d’acceptation de la différence.
Par exemple, lors de notre visite d’EY à Sydney, Christophe et Alice nous expliquent que « chez EY c’est une force de reconnaître les différences ». Chaque salarié dispose de la possibilité de décaler les jours fériés du calendrier australiens pour prendre une journée au moment des évènements religieuses ou des traditions importantes pour lui, et ce, quelle que soit sa religion ou son origine. À l’échelle mondiale, Christophe nous a parlé du réseau mondial Unity d’EY pour les personnes LGBT+ et leurs alliés hétérosexuels, qui se consacre à la promotion de la diversité, de l’égalité et de l’inclusion sur le lieu de travail. Le réseau propose une série d’initiatives et de ressources pour soutenir ses membres, notamment des programmes de mentorat et de développement, des événements de mise en réseau et des campagnes de sensibilisation.
II) raison n°1 : culpabilité héritée de la colonisation
Après notre arrivée en Australie, nous nous sommes vite rendus compte que parler ouvertement de la question aborigène n’était pas le bienvenu. Il y a encore aujourd’hui un grand tabou autour de cela et les Australiens ressentent un grand sentiment de culpabilité face aux massacres commis envers cette population.
La colonisation britannique a eu de terribles conséquences sur la population aborigène. Aujourd’hui il ne reste d’ailleurs plus que 3% d’aborigènes dans le pays.
En 1998, les Australiens ont signé un registre dans lequel est inscrite une demande de pardon au peuple aborigène. Depuis cette date, de nombreux australiens participent à une marche le jour du Sorry Day, jour du pardon.
Ce n’est qu’en 1999, que le Premier ministre John Howard fait voter une loi sur la réconciliation, qualifiant le traitement fait aux aborigènes comme le « chapitre le plus sombre dans l’histoire de l’Australie ».
D’ailleurs, depuis 2006 il est possible d’être une entreprise certifiée RAP (Reconciliation Action Plan). Cela signifie que l’entreprise à réfléchi et rédigé un plan stratégique qui explique comment cette dernière va œuvrer pour la réconciliation entre les Australiens et Australiens aborigène. La certification doit ensuite être reconnue par l’organisme officiel “Reconciliation Australia”.
Cette volonté de réconciliation a enclenché une dynamique d’inclusion forte en Australie, qui ne se limite plus aux aborigènes.
III) raison 2 : un intérêt économique pour l’Australie
Comment ne pas non plus parler des fameux Working Holidays Visas (=visa vacances-travail) qui attirent les jeunes étrangers. L’Australie propose des rémunérations plus qu’avantageuses pour les étrangers qui souhaitent venir y travailler, pour une durée d’un an. Cela explique également la prépondérance de non-australien dans le pays. Cette main d’œuvre étrangère est essentielle pour eux, car une pénurie de main d’œuvre traverse l’Océanie.
Samantha Casey nous affirme que c’est un réel problème dans le pays. Selon les statistiques recueillies par son entreprise Great Place to Work, la pénurie de main d’œuvre touche en premier lieu le secteur de la santé, puis celui de l’éducation, et en troisième position celui de la tech.
Pour disposer de main-d’œuvre dans les campagnes, l’Australie a également mis en place des réglementations ingénieuses : si vous souhaitez prolonger votre visa vacances-travail au-delà d’une année, alors vous devez effectuer 88 jours de travail dans un endroit plus isolé de l’Australie, souvent dans une ferme.
👉 – Une considération pour l’humain plus importante que le diplôme et le grade
Pendant ces 3 semaines et demie nous avons régulièrement eu l’opportunité de nous rendre compte que, bien que la hiérarchie existe, il n’y a pas réellement de snobisme ou d’élitisme en Australie. Nous avons ressenti une véritable intégration de l’ensemble des collaborateurs selon leur personnalité et non leur statut social (diplôme, grade). Par exemple, Joël Hakim, aujourd’hui retraité et ayant travaillé dans l’entreprise AREVA à Sydney, nous explique qu’à partir du moment où un collaborateur est convié à une réunion, et quand bien même ce dernier est un stagiaire, il aura le même droit de parole que tous les autres. Sa parole sera écoutée et considérée. De plus, les collaborateurs essayent de toujours consulter des subalternes avant de prendre une décision. « C’est même commun » nous dit Joël. Les collaborateurs sont considérés avant tout comme des êtres humains et pas comme des étiquettes.
De même, Mathieu Longé, ingénieur logiciel chez 99designs à Mebourne, nous affirme que tout le monde est très ouvert à la discussion. Alors même qu’ils sont plus de 300 personnes dans l’entreprise et qu’il est encore junior, Mathieu peut parler autour d’un café avec le PDG sans problème et le questionner sur la stratégie de l’entreprise.
Dans une autre mesure, nous avons pu voir que les australiens essayent réellement d’intégrer les jeunes. Nous avons notamment assisté à une conférence très intéressante au Brisbane Business Hub qui parlait de l’intergénérationnel en entreprise. Lors de celle-ci, nous avons remarqué l’intervenante, Heidi Monsour analysait avec précision les besoins de chaque génération sans jugement et avec beaucoup d’intérêt.
ELODIE ET DIMITRI, L’ODYSSÉE MANAGÉRIALE 2023
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