

Charter Hall se vante d’avoir créé un environnement de travail donnant envie de travailler, et ainsi d’obtenir un taux d’engagement de 93% de leurs salariés !
En 2021, ils ont également reçu une récompense, celle du « meilleur programme de santé et de bien-être », délivré lors de l’« Australian HR Awards ».
En contexte post-Covid donc, ils se sont distingués par leur réactivité et leur investissement en faveur du bien-être de leurs salariés.
Comment ?
Chez Charter Hall, il existe une « Leadership team » avec laquelle les ressources humaines travaillent pour favoriser l’attraction et la rétention des talents. Or, pendant la crise du Covid, il y avait en Australie plus d’offres que de demandes sur le marché du travail, ce qui a renforcé la nécessité pour Charter Hall de se rendre attractif. De plus, la situation posait de nombreux défis en ce qui concerne l’engagement et le bien-être des salariés… Alors l’équipe RH s’est mise à innover d’autant plus.
Renforcer notre tradition de 30 ans d’intégration de l’ESG pour en faire désormais une priorité stratégique
Andrew cole, responsable ESG de charter hall
Mais ce n’est pas seulement à cause du Covid que des pratiques vertueuses ont été mises en place. Andrew Cole, responsable des pratiques ESG* de l’entreprise, disait en 2021 qu’il s’agissait plutôt de « renforcer leur tradition de 30 ans d’intégration de l’ESG dans leur plateforme pour en faire désormais une priorité stratégique ».
*Pratiques en faveur de la création de valeur sociale et environnementale, en plus des objectifs financiers.
👉 – La personne rencontrée

👉 – 1/ Focus sur le « Pledge 1% », une pratique qui engage l’entreprise et aussi les salariés.…
La pratique qui nous a le plus marqué est le « Pledge 1% » soit « le pacte des 1% » qui est au cœur de leurs engagements. Cela signifie que, chaque année depuis 2018, l’entreprise décide d’offrir 1% du temps de ses salariés, 1% de ses espaces immobiliers, et 1% de ses profits pour des organisations caritatives.
En Australie, la pratique du bénévolat est quelque chose de plus courant qu’en France. Ainsi, il n’est pas rare de voir des entreprises qui proposent à leurs employés de passer quelques jours au sein d’une ONG en étant rémunérés par l’entreprise.
Mais chez Charter Hall, cela va plus loin. On vous explique :
1% du temps des salariés
Déjà, le taux de participation à cette pratique est élevé : 81% des salariés ont choisi de mettre 1% de leur temps au profit d’une cause en 2021. Cela représente 330 jours de bénévolat réalisés par les salariés de Charter Hall, et ce chiffre ne cesse de croître chaque année, et a même atteint 95% des salariés en 2022 !
Mais, ce qui nous a encore plus marqué, c’est que certains salariés ont décidé de créer des initiatives locales plutôt que de rejoindre une ONG pendant 2 jours, et l’investissement de ces salariés est impressionnant ! Ces initiatives, qui sont à l’origine rendues possibles par ce temps laissé par l’entreprise, finissent bien souvent par déborder sur le temps libre des employés. (volontairement !)
Par exemple, Monica Loeffler travaille chez Charter Hall et a eu l’idée de lever des fonds pour la fondation de recherche nationale contre le cancer du sein.
Avec l’aide de 23 autres salariés, Monica a trouvé des idées sympas et efficaces pour lever des fonds au sein de l’entreprise, comme :
– l’organisation d’une conférence TED talk délivré par un docteur, au cours de laquelle des produits dérivés de la fondation ont été proposés à la vente.
-l’organisation d’afterworks en interne où il était possible pour les participants d’acheter des cocktails « roses » dont les bénéfices étaient reversés à la fondation.
Et tenez-vous bien, en 3 mois, Monica et son équipe ont récolté près de 104,686 dollars australiens, soit 64 845,55 € !
Voyant l’engouement de ses salariés (mais également des familles des salariés), Charter Hall a également décidé de contribuer pour la fondation.
Ainsi, grâce à l’initiative de Monica, Charter Hall a été le plus grand donateur à la fondation de lutte contre le cancer du sein pendant 2 ans !
Nous avons trouvé que cet exemple était très intéressant, car il montre que la prise d’initiative est source d’épanouissement pour les salariés. Et cela a été rendu possible par l’incitation de l’entreprise.
1% de leurs espaces immobiliers et 1% de leurs profits
Dans une autre mesure, il faut savoir que l’entreprise offre 1% de ses profits à des associations caritatives. Ils essayent de sélectionner des associations qui tiennent à cœur leurs salariés, comme avec l’exemple de Monica. C’est quelque chose que nous trouvons très important, mais c’est une pratique qui n’est pas “rare” .
En revanche, ce qui est moins commun, c’est le dernier aspect de cette promesse des 1% : « donner » 1% des espaces immobiliers. Mais qu’est-ce que cela signifie ?
Par ses activités, Charter Hall possède des bâtiments, qui sont essentiellement des futurs locaux d’entreprises. Alors, plutôt que de les louer ou de les vendre, l’entreprise met à disposition 1% de ces espaces gratuitement pour des ONG, afin qu’elles puissent y établir des locaux. Cela représente environ 46 000 mètres carrés et 600 000$.
👉 –2/ Des pratiques managériales nées à la suite de la crise Covid et qui continuent à perdurer aujourd’hui
Après vous avoir parlé de la pratique du “Pledge 1%”, nous allons vous parler des autres pratiques managériales qui nous ont inspiré :
–Une application dédiée au bien-être développée en interne
Charter Hall propose une application mobile incluant des programmes personnalisables où chaque salarié peut se définir des objectifs, que ce soit en termes d’exercice physique ou de travail sur soi (travail psychologique). Cette application propose un grand nombre d’exercices divers et variés
– Les sessions « Votre état d’esprit ».
Il s’agit de « formations » visant à donner des outils pratiques et des rituels permettant de gérer la résilience, d’améliorer sa concentration et d’être dans un état d’esprit plus positif en période de crise.
–Des « pièces de connexion ».
En partenariat avec une ONG qui s’appelle The Banksia Project, l’entreprise a mis en place des espaces de partage. Ce sont des espaces physiques, où, une fois par mois, les collaborateurs qui le souhaitent peuvent se rendre. Ils ont alors la possibilité de partager leurs tracas et leurs inquiétudes en petits groupes. Cela permet de renforcer et même d’accroître la sécurité psychologique.
–Des sessions « Manager le bien-être de son équipe ».
Il s’agit de formation en partenariat avec le Black Dog Institute pour les managers afin de leur apprendre à identifier les signes avant coureurs de troubles de santé mentale au sein de leur équipes, et de savoir comment en parler avec les collaborateurs. Il peut s’agir de troubles d’anxiété par exemple.
–Du coaching pour manager à distance
Il s’agit de formations sur le thème du leadership menées individuellement par un coach extérieur expérimenté auprès d’un manager. Cela permet de l’aider à développer des compétences de communication et de gestion de la performance de son équipe lorsque celle-ci travaille à distance.
👉 –3/ Des jours de congés payés supplémentaires possibles, une preuve de la flexibilité de l’entreprise
-le jour du bien-être : un jour an, lorsque le salarié en ressent le besoin, il peut prendre un jour de congé supplémentaire pour se concentrer sur son bien-être et sa santé mentale.
-le jour d’anniversaire : les salariés ont le droit de s’absenter le jour de leur anniversaire pour le célébrer comme il se doit !
-le jour de remerciement : en décembre, pendant la période de Noël , l’entreprise permet aux salariés de s’absenter un jour supplémentaire pour les remercier de leur investissement pendant l’année.
-le jour dédié à « l’école à la maison » : né pendant le covid pour permettre aux parents d’assister leurs enfants avec leurs cours en ligne, il existe toujours aujourd’hui et permet aux parents d’aider leurs enfants à réaliser des devoirs pendant des vacances scolaires par exemple.
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On espère que cet article vous aura plu! Merci et à bientôt !
lodysseemanageriale
Élodie & Dimitri